Résumé de l'article

Jean-François Mattei, Mondialisation et marchandisation
Les critiques de la « mondialisation », sous ses aspects économique, social et politique, récusent en elle un processus destructeur qui réduirait le « monde » à une marchandise. Après avoir défini cette notion de monde, qui donne sens à l'existence humaine, on montre que, en dépit des dangers dus à la « mobilisation infinie » que dénonce Sloterdijk, la mondialisation répond à une rationalité implicite qui sécrète une éthique de liberté universelle.

Mots-clef : Liberté, cosmologie, art, humanité
t. 47, 2003 : p. 109-120